notre histoire

vers la Centrafrique

en Inde …
1960
les Sœurs des Missions étrangères envoient en Inde du Sud, Sœur Marie Regina, infirmière, pour y soigner les lépreux. Très vite, elle s’installe au milieu des plus pauvres tout particulièrement des dalits (autrefois appelés parias ou intouchables) dans le secteur de
Rawttakuppam au nord de Pondichéry, dans un centre humanitaire créé dans les années 1930.
1970
Sœur Marie Regina développe un « programme communautaire rural » qui a pour but :
> d’éradiquer les causes de la lèpre en améliorant les conditions de vie au cœur des villages,
> d’éviter l’exode des familles vers les mégapoles.
1974
Deux femmes d’exception se rencontrent : Sœur Marie Regina et Sylvie Monod
Sylvie Monod, alors secrétaire générale du Centre Français de Protection de l’Enfance, au cours d’un voyage en Inde, se montre particulièrement intéressée par le projet de Sœur Marie Régina : traiter désormais une autre « lèpre », qui touche les enfants (combinaison de malnutrition, de manque des soins, et d’illettrisme). Dès lors, elle lui apportera son aide dans ce sens.
1975
Sylvie s’entourant d’amis bénévoles, fonde l’Association « Les Rameaux Verts » sous le parrainage du Professeur Louis Leprince-Ringuet, son Président d’Honneur.

Les premières années de soutien sont consacrées aux écoles maternelles, les Baldwadis (une dizaine autour du centre de Rawttakupam) avec l’aide des populations nomades et non nomades.

Le Centre médical initial est rénové pour devenir le Hemerijckx Rural Centre ou HRC.
Des tournées itinérantes de médecine sous les arbres sont également créées, ainsi que l’accueil des malades de la lèpre souvent rejetés par leur famille.

Pour assurer des revenus aux familles, des centres de travail (filet, encens) sont inaugurés. Les Rameaux verts financent la construction de deux Community halls pour consolider la socialisation des familles et pour générer un revenu au HRC par la location de ces salles communautaires lors d’événements familiaux comme les mariages.
2005
Installation à Pondichéry du Centre de Vaithikupam pour la formation des adolescents (informatique, bureautique …). Cette opération compense les dégâts laissés par le tsunami.
2007
Sœur Anastasia prend la direction du HRC.
2012
Sœur Marie-Régina décède (à 103 ans) à Rawttakupam où elle repose.
2014
Le HRC est réorganisé sous la Direction de Sœur Dorathi.
En cofinancement entre Les Rameaux Verts et l’association « Coup de Pouce » qui envoie des équipes de travailleurs bénévoles sur place, de nombreux chantiers de rénovation sont réalisés :
> réaménagement des salles des malades de la lèpre,
> restructurations des Community halls,
> construction des salles de formation à la couture sur le terrain appartenant au Centre de Rawttakupam.
2020/2021
L’Inde est durement frappée par la pandémie du Covid-19. Les Rameaux Verts financent des aides exceptionnelles pour subvenir aux besoins des familles fortement touchées par les pénuries alimentaires, la pauvreté et l’isolement.

vers l’Inde

en Centrafrique …
1993
en France, un administrateur des Rameaux Verts rencontre une religieuse d’une congrégation de Besançon, missionnaire en brousse centrafricaine aux M’Brès. Elle évoque la situation critique des enfants de cette population misérable, sans aucun moyen financier pour mettre en place un programme de développement communautaire rural.

Fidèle à ses engagements de départ, les Rameaux Verts décident de répondre favorablement à son appel.
2004
au cours des dramatiques évènements qui ont secoué l’état centrafricain, les trois sœurs missionnaires de Besançon ont dû précipitamment et définitivement quitter les M’Brès, après 30 années de vie immergée au sein de la population.
2007
après une période de latence durant laquelle l’association a pu sauvegarder les activités essentielles, une communauté de 3 jeunes religieuses rwandaises est venue s’installer aux M’brès et c’est grâce à elles que l’association peut envisager de nouveaux projets.
Ce n’est que par ce moyen que l’on pourra améliorer le niveau de vie des enfants qui représentent plus de la moitié de la population.
2013-2015
la guerre oblige les Rameaux verts à abandonner le site « historique » de Mbrès et ses nombreuses réalisations (culture attelée, centre de santé, centre dentaire). La région est en effet devenue trop dangereuse et les sœurs ont dû la quitter : il est hélas inenvisageable de recommencer sur place.
2016-2021
L’association poursuit son soutien aux sœurs de la congrégation d’origine rwandaise Abizéra-Mariya à deux endroits
à Dékoa, ville située à 250 kilomètres au nord de Bangui : appui à l’école primaire Sainte-Anne qui scolarise 250 enfants, centre de nutrition infantile, centre pour les handicapés, aide à la condition féminine, appuis aux projets de santé.
à Bangui : aide à l’école Notre Dame de l’Espérance dans une zone en pleine expansion démographique. Après l’école maternelle, nous soutenons la nouvelle école primaire : 400 enfants sont actuellement scolarisés. Des parrainages d’enfants orphelins commencent à y être mis en place depuis 2020.
2016
enfin Les Rameaux Verts s’installent dans la région sud-ouest du pays, politiquement moins instable, dans le diocèse de M’baiki, à environ 110 kilomètres de Bangui.
L’association a aidé à financer la construction d’une école primaire : l’école Notre Dame de Bombolet à M’baiki qui compte aujourd’hui plus de 450 enfants. Les Rameaux verts continuent à appuyer cette école, qui possède aujourd’hui une annexe en forêt, scolarisant des enfants de l’ethnie pygmée « Aka ». Les Rameaux verts soutiennent donc les enfants les plus défavorisés du pays.

Nous collaborons depuis 2016 avec l’Association française Batali, implantée dans cette région depuis 2007, pour divers projets éducatifs ou concernant la santé. Des projets importants ont vu le jour grâce à cette collaboration, ainsi qu’à l’aide de la fondation Masalina, d’une fondation Canadienne et de l’ONG Collaboration santé internationale (CSI) :
• réhabilitation du poste de santé de Bombolet à M’baiki
• apport important et récurrent de médicaments pouvant appuyer une centaine de postes de santé, dans le diocèse de Mbaiki, à Dékoa et à Bangui

vers l’Inde