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L’école si particulière de Zoméa, en Centrafrique
A Bombolet près de M’baiki, plus au sud, dans la région forestière de la Lobaye, l’école a scolarisé cette année 392 enfants, plus 120 enfants pygmées akas dans son annexe de Zoméa, en forêt.
Dans l’école si particulière de Zoméa, on accueille surtout des enfants akas, et quelques enfants bantous. Cette école possède pour l’instant deux niveaux de maternelle (petite et grande section).
Les parents de ces enfants paient les petits frais de scolarité en nature, avec du manioc, des poulets, du gibier boucané, des chenilles (très prisées localement), à la saison des pluies. Une classe de cours d’initiation (niveau équivalent à une «grande maternelle ») va démarrer en octobre dans un local prêté par Coopi, une ONG italienne travaillant pour le développement.
L’aide des Rameaux verts permet donc de soutenir l’école primaire de Bombolet, mais aussi cette école destinée aux enfants les plus défavorisés du pays.
Sœur Marie Thérèse, la directrice, ne ménage pas sa peine : elle revend les règlements en nature, par exemple, ce qui n’est pas une mince affaire, notamment à cause des difficultés de transport. Cette année encore, elle a réussi, avec les moyens du bord, à offrir une bouillie équilibrée aux plus jeunes de l’école de Bombolet, et ce, trois fois par semaine. Tous les vendredis, ce sont les 392 enfants qui reçoivent ce repas gratuitement.
La seule aide extérieure, en dehors de la bouillie fournie par un tiers, provient des Rameaux verts. C’est dire si notre aide est vitale pour la scolarisation de tous ces enfants.