Actualités

Le dernier séjour en Centrafrique vient tout juste de se terminer !

Le climat politique semble un peu apaisé, en tous cas au sud du pays. La circulation a repris entre le port de Douala, au Cameroun et la capitale de Centrafrique, Bangui. Pour ce pays complètement enclavé, c’est un axe vital. Les routes et pistes secondaires du sud du pays sont sécurisées, et les « rebelles » semblent maitrisés.

A Dékoa à 300 kilomètres au nord de Bangui, la situation a été difficile tout le premier trimestre. Mais les sœurs Rwandaises de la communauté Abizéra Marya que nous soutenons ont connu pire…
Leur courage et leur ténacité sont exemplaires. Elles nous remercient de l’aide en médicaments (arrivée en 2020 avec du matériel médical) qui leur a permis de faire face aux problèmes de santé des milliers de réfugiés présents à la mission jusque fin janvier 2021.
Depuis, la vie a repris son cours et l’école a ouvert à nouveau, les enfants ont pu passer les examens de fin d’année. A Dékoa, nous aidons à payer les salaires des maitres, ce qui permet à l’école de fonctionner dans une zone proche des combats et où la sécurité n’est pas évidente. Le centre pour les handicapés et le centre de nutrition infantile fonctionnent aussi

Succès du projet « médicaments » initié en pleine période de Covid

Le container de médicaments, bloqué quelques mois dans le port de Douala à cause de l’instabilité politique, est arrivé à Bangui début juin. Les médicaments ont heureusement pu être distribués rapidement.

Grâce à une fondation canadienne partenaire des Rameaux verts, nous avons réussi, après une étude approfondie,  à envoyer en Centrafrique un container de médicaments pour trois destinataires : les sœurs Abizéra Marya avec qui nous travaillons depuis très longtemps à Dékoa et Bangui ; le diocèse de M’baiki où se situe notre école de Bombolet ; et les sœurs de la Charité de M’baiki qui font un travail extraordinaire avec les femmes accusées de sorcellerie et chassées des villages, ainsi qu’avec les enfants orphelins ou de familles défavorisées.

Dans la région de Dékoa, c’est une soixantaine de postes de santé qui vont en profiter. Dans le diocèse de M’baiki, une trentaine de postes de santé, supervisés par la pharmacie diocésaine, vont pouvoir bénéficier de cet apport. Enfin les sœurs de la Charité vont être aidées dans leur travail.