Actualités
Histoires de parrainages

Notre expérience familiale d’un parrainage de 44 ans en Inde du Nord
« Mon petit-fils Erwann, 19 ans, vient de rentrer de son voyage en Inde du Sud organisé par Laurence pour les parrains et marraines. Il en revient enchanté et enrichi de toutes ces découvertes et rencontres. La famille peut alors mettre davantage d’images sur notre expérience de parrainage qui dure depuis 1979, date à laquelle mon fils Frédéric faisait sa profession de foi. A cette occasion, nous avons voulu, avec son accord, donner un sens symbolique à ses cadeaux.
Après des recherches et courriers à deux associations dont nous avions eu connaissance dans un article de « La Vie » paru en 1979, nous avons opté pour les Rameaux Verts et Frédéric est devenu parrain de Peter Sagamu jusqu’en 1999, date à laquelle ce dernier devint autonome. Par la suite, nous avons eu une nouvelle filleule Kemit Lepcha âgée de 10 ans. Ce parrainage a duré 10 ans ! En janvier 2010, Radika Bhujel âgée de 7 ans est devenue notre filleule et l’est encore aujourd’hui. En octobre, notre famille a été touchée par un drame brutal, le décès de mon mari. Grâce à la somme recueillie lors de funérailles, des actions ont pu être menées dont une petite construction gentiment nommée « Villa Garsoux » dans le nord de l’Inde afin d’accueillir des enfants. Par la participation d’Erwann, mon petit-fils, au voyage organisé par Laurence en Inde du Sud, la transmission vient de se réaliser et cela nous permet de voir encore davantage les actions de l’association sur place.
En parcourant le dossier vieux de 44 ans de parrainage avec les Rameaux Verts, un profond sentiment de gratitude m’a traversée pour notre fils qui a initié ce parcours, ainsi que pour mon mari qui a géré avec rigueur toutes les étapes de la collaboration avec l’association, mais également pour les sœurs qui, sur les lieux d’accueil des enfants, se sont succédées pour accompagner tous ces jeunes et enfin pour tous les responsables des parrainages et membres de l’association, remarquables par le travail de liens entretenus entre les marraines et parrains et les enfants.
Je tiens à saluer le grand souci de l’information de l’association vers ses donateurs par le biais des bulletins réguliers, qui nous sont transmis et relatent les différentes actions menées en Inde et Centrafrique. Bravo à toute l’équipe des Rameaux Verts de « donner vie » à la belle initiative de Sylvie Monod en 1974. »
Marie Garsoux, grand-mère d’Erwann

Nouveau parrainage
« Lorsque mon amie Christine m’a parlé de son engagement bénévole au sein de l’association « Les Rameaux Verts » je n’étais pas prête à m’engager, certes c’est pour une très bonne cause – l’éducation des enfants – mais peut-être pas si loin.
Force est de constater que le voyage sur place en février 2023, dans le Tamil Nadu, au sud de l’Inde, m’a tout à fait convaincue du bien-fondé de l’association et de son travail. Grâce à une excellente organisation par Laurence, en charge des parrainages, j’ai eu l’occasion de me rendre compte du travail extrêmement sérieux et dévoué des sœurs de Cluny à Cuddalore, au sud de Pondichéry, qui nous ont réservé un accueil extraordinaire, d’un grand professionnalisme et d’une remarquable générosité. L’école de Sainte Marie (St Mary’s school) est très bien tenue. Les enfants nous ont manifesté un accueil très chaleureux et joyeux avec des chants, des danses et surtout des séances de photos dont ils sont si friands.
Il s’est dégagé de ces deux jours passés à l’école avec les sœurs et les enfants une grande harmonie, une bienveillance à l’égard des enfants, une discipline nécessaire à une bonne éducation. Chaque parrain/marraine a pu s’entretenir individuellement avec les parents et les enfants qu’ils parrainent. Ce fut un grand moment d’émotion pour moi lorsque j’ai rencontré Johny mon filleul (qui fréquente une école de garçons) et ses parents. La communication en tamoul n’est pas facile, mais le petit Johny a bien compris qu’il devra apprendre l’anglais ou le français. Voici comment je suis devenue marraine d’un petit indien de 9 ans. L’éducation est essentielle à l’intégration sociale. C’est pourquoi, je suis heureuse de contribuer à aider ce petit à poursuivre des études. »
Anne-Marie Fiquet